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les Dernières Nouvelles de Linala

24 mars 2012

Du droit des femmes à etre des Hommes

Le féminisme à l'encontre des droits des femmes ?

Il parait que jouer de son corps revient à se rabaisser? Mais je ne connais pas d'homme qui disparaisse pour ne laisser que son intellecte lorsqu'il cherche un job. Vouloir etre respectée en tant que femme, ce n'est pas en vouloir aux hommes, ni vouloir les surplomber. Pour moi, il s'agit plutot d'atteindre le stade où l'égalité ne sera plus l'exception que l'on remarque avec plaisir, mais plus une normalité à laquelle on ne pense plus.

Je ne pense pas que porter une jupe sans etre violée soit un gage de liberté pour la femme. A moins que le fait que les hommes se rasent ne leur donne le sentiment d'etre libre en tant qu'homme? Faire en sorte de s'aimer me semble juste une preuve de respect envers soit meme. Je ne suis ni arriérée, ni frigide : je ne reproche pas aux hommes de faire la coure aux femmes, mais qu'on accepte que je sollicite un homme... Sans avoir l'air de "je-ne-sais-quoi". Moi aussi j'aimerai pouvoir siffler un homme, le regarder de haut en bas, fixer son torse et son entre-jambe, et que tout le monde trouve cela normal ? D'ailleurs oui, tiens, que les hommes craignent, tous les soirs en sortant, d'etre violés ? Non, je ne déteste pas les hommes. Et je ne veux pas etre mise sur un pied d'éstal. 

Je ne veux pas de fleurs toutes les semaines, ou des Journées de la Femme ; et en passant, je ne veux pas de cadeau pour me sentir exister, parce qu'il ne me semble pas que les hommes attendent fleurs et chocolat pour se sentir reconnus socialement. La journée des cadeaux : ou comment renforcer l'image des femmes vénales qui n'en veulent qu'aux hommes riches...J'ai pour habitude de dire qu'avec 20% de salaires en plus, je pourrai m'acheter des fleurs moi-meme.

Non messieurs, vous n'avez rien à craindre d'une femme qui existe, si ce n'est de ne plus la controler. Je n'ai pas l'intention d'utiliser mes pouvoirs secrets de femme fatale pour vous manipuler et prendre le controle de la société ! J'aimerai, en revanche, ne pas devoir me cacher pour penser. Un attristante réalité montre que certains hommes ne veulent pas de femmes intelligentes : on dit meme que les femmes intelligentes sont celles qui jouent le mieux aux betes.

PS : Une conclusion suite à une disccussion de filles assez cinique : Essayez de réfléchir, vous me direz si ça fait mal.

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Les femmes, on continue à s'asseoir dessus ? http://www.famili.fr/,les-femmes-on-continue-a-s-asseoir-dessus-ou-on-change-pour-de-bon,2701173,326862.asp

Médiathèque : enfin les féministes http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2012/03/22/culture/mediatheques-enfin-les-feministes/

Sur Twitter, le succès d'une campagne contre le viol http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/24/sur-twitter-le-succes-d-une-campagne-contre-le-viol_1675150_3224.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208001

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18 mars 2012

Des faux débats de Claude Géant

ouvrezLa-2Nous sommes dans une société de la surinformation. Nous savons que les médias ont la capacité de créer une interaction entre eux et leurs lecteurs ou spectateurs. Ce phénomène a de nombreux avantages comme celui de suivre en temps réelle ce qui se passe à l’autre bout du monde. Mais il existe aussi de nombreux dommages collatéraux à ce phénomène.

 Effectivement, des faits mineurs de l’actualité sont retransmis en direct comme s’il s’agissait d’informations essentielles. Pour exemple, la phrase de Claude Guéant de cette semaine, établissant un lien entre le vote des étrangers et l’arrivée de la nourriture halal dans les cantines scolaires. Si la transmission de l’information n’était pas si facilité par le progrès technologique, les médias n’auraient pas relevé cette phrase. Nous aurions probablement eu des articles plus poussés sur le contenu global de son discours. Les autres personnages politiques n’auraient pas réagit si vivement chacun leur tour dans le but de nourrir les débats télévisés pour finalement nous expliquer que cette phrase ne les intéresse pas.

Des phrases comme celle-ci qui déclenchent la polémique, on en trouve des dizaines. Des sujets futiles mais qui font vendre, des papiers, et des réponses aux papiers. Sans vouloir casser l’ambiance, j’aimerai autant qu’on ne relève pas ces phrases inutiles plutôt que de les analyser pour savoir si leurs auteurs ont fait exprès de provoquer une polémique ou si les autres politiques sont outrés par ces propos. Autant ne pas relever et arrêter de braquer l’objectif des médias sur des débats politiques complètement inutiles et sans vraie question.

 A ceux qui acceptent ces débats, je demande de ne plus se rabaisser à des âneries. Je demande à ceux qui se placent comme spectateurs de refuser d’être pris pour des oies à gaver. Nous ne sommes pas obligés d’accepter ; nous pouvons exiger des débats utiles. Nous pouvons dire que les relations personnelles entre les politiques ne nous intéressent pas, et que nous voulons avancer dans des sujets de fonds. Nous pouvons refuser de fermer les yeux sur des problèmes essentiels de notre société. Se demander pourquoi des hommes politiques censés gouverner le pays ont si peu de respect qu’ils osent utiliser la religion d’un peuple pour gagner quelques voies, au point de les assimiler à des bandits et des voleurs de liberté pour s’assurer une place dans le prochain gouvernement et un salaire de plus dizaine de milliers d’euros.

17 février 2012

Stras ' Bouge

 

gourmandises

Le Kafteur : samedi 11, ou comment assister à une préstation qui ne nous est pas destinée mais qui nous atteind. Gourmandises, Chanson à croquer par le théâtre de l'envol. En lisant le nom sur le programme, je me voyais déjà devant un festin. Mais à la première réplique, j'ai été lentement attirée vers les mots et leurs sens, par Caroline Ferry. Loin de "mettre les pieds dans le plat", c'est avec beaucoup de subtilité que les spectateurs de l'intime salle de spectacle du Kafteur sont entrés dans un univers délicieux. Les deux comédiens (l'une chanteuse, l'autre musicien à la fois) se passent la parole. Des sujets légers qui nous reposent sur nos lauriers, entrecoupés de thématiques plus graves (comme des poivrons juste après le chocolat du matin) quand on s'y attend le moins.

 

IMG_0201

 

Dance'n'coffee : dimanche 12, changement d'ambiance et de tranche d'âge. 10 - 45 ans probablement ! Je me suis faite marcher sur les pattes par deux petites queues d'cheval devant moi alors que, sur la pointe des pieds, je tentais d'apercevoir le monsieur "old school" qui assurait "grave" en break. Un vrai plaisir, de 18 heures à 21h30, le temps d'observer les débutants qui s'amusent et la finale, particulièrement intense. Dans une ambiance bonne enfant, les 2 crêpes à 1 €, le spectacle offrait des prestations inintérrompues tant artistiques que sportives. Break, New Style, Popping. Organisé par l'association Cultures Urbaines au Molodoï, l'évènement a été un vrai succès. Pour les passionnés de danse, l'occasion de montrer que les jeunes savent se bouger et véhiculer des idées positives.

 

22 janvier 2012

les moutons ne partent pas en guerre, eux.

Question : est-ce qu'il vaut mieux une guerre CIVILE entre intégristes et pro-démocratie comme en Tunisie ; ou bien un débat politique proche du néant basé sur l'agression mutuelle d'adversaires qui n'ont même pas de réel point de vue ?

Je suis perplexe. 2 options existent. En Tunisie (loin de connaître la situation sur la bout des doigts, encore moins de m'en vanter), il semble que la révolution soit due à un peuple divisé par différentes idéologies. Je dois dire que je ne comprends ni les uns ni les autres. Les intégristes demandent la liberté de vivre leur religion. Les pro-laïques demandent en fait la même chose : la liberté de ne pas le faire. Le débat existe, mais au final, chacun veut imposer son modèle à l'autre. Et de la quête de la liberté, on passe au désir d'expansion et d'oppression : pour l'un comme pour l'autre.

En France, le peuple ne sort même pas s'exprimer. Trop fières de nos quelques 300 manifestants pour je ne sais quelle cause minime. Les principes fondateurs, les valeurs, tout le monde s'en fiche. Moi par exemple, je ne comprends pas qu'on fasse un débat, du papier et des articles sur la chanson de Colonel Reyel "Aurélie". Non parce qu'encore une fois, les gens veulent à tout prix imposer leur point de vue aux autres : les gens ci, les gens ça. Globalement, on se pose très peu de questions intéressantes.

Quand un peuple a des droits, chacun est libre de s'en servir, ou pas. D'où ça sort cette envie de s'imposer aux autres. De prendre tout et n'importe quoi à des fins politiques. J'en viens à me demander si l'homme est fait pour être libre, ou s'il est réellement trop peu "éclairé" pour se contrôler et accepter une simple divergence d'opinion.

14 janvier 2012

hahaha, on a perdu le Triple A

Depuis qu'on l'attendait, enfin, on a perdu le triple A. Je vais sûrement être assez cinique à ce sujet. Mais comme beaucoup de personnes, il se trouve que je ne vois que peu d'intérêt à tout faire pour conserver ce triple A. Symbole de la suprématie des marchés, de l'importance accordée aux variations des valeurs boursières, du pouvoir de l'argent tout simplement.

AAA_bourse_hongkongAllons nous nous présser de récupérer ce triple A? Ce sigle auquel peu de gens dans la population française, ne s'intéressent, il me semble. Parce qu'au fond, si les médias n'en parlaient pas tant, moi je m'en fouterais.

C'est à croire que depuis le début de la crise économique, ceux qui ont peu récupérer leur par du gâteau avant que le système n'éclate se sont jettés dessus. Sauf les agences ! Traders, banques, gouvernement, actionnaires, j'en passe.

Alors les agences, bien sûr qu'elles en veulent aussi. On observe ce petit système, qui se bataille, l'air de nous convaincre qu'ils sont là pour nous défendre les uns des autres. Heureusement pour eux que nous ne sommes pas trop éveillés sur la médiocrité de la situation économique.

Ce petit système, ce sont des agences qui analysent l'attraction de notre pays, de nos charmantes entreprises pour les investisseurs. Qui remarquent que les investissements font peur. Qui abaissent la note de notre pays, ce qui contraint la France à payer des taux d'intérêt plus important. Le pays s'en retrouve fragilisé, il devient donc encore plus effrayant pour des investisseurs de faire confiance à notre économie.

Voilà un système qui fonctionne... Quelle merveille, quel cercle vertueux.

effet-domino-cercle-vertueux Bref, c'est tout à fait horrible ; mais au fond, ça ne change pas grand chose à ma vie, là tout de suite. Le pouvoir d'achat ? Les aides sociales ? L'éducation ? Parlons de choses qui nous concernent, qui nous intéressent.

J'attends avec impatience les investissements. Parce que du haut de mes "2 années d'économie en bac ES" - pourtant pas grand chose - j'ai appris que le cercle vertueux de la croissance est lancé par l'investissement. Vive la culture, vive l'éducation, vive la confiance dans les nouvelles générations, Vive la création d'emplois grâce aux nouvelles technologies écologiques !!

Vive l'innovation, la nouveauté, l'envie de créer et les bonnes idées. La possibilité d'inventer, d'embaucher, de gagner en pouvoir d'achat, et pour le coup d'acheter aux autres, de s'entraîner vers le haut...

A la jeunesse et ses utopies.

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6 janvier 2012

Le progrès est un frein au progrès

pub vieux jeunesJe vais aborder un sujet un peu terne. Mais il m'est venu une question l'autre jour concernant les personnes âgées et le fait de mourir. Il y a dans notre mode de vie une habitude qui consiste à vouloir nous maintenir en vie le plus longtemps possible sachant pertinemment que l'homme est destiné à naître, se reproduire et mourir. Comment se fait-il qu'on s'acharne autant à ne pas mourir alors qu'on sait que cela va arriver?

Le fait est que, lorsque quelqu'un s'en va, son entourage est atristé. Je dois dire que moi-même, la disparition de quelqu'un me refroidit. Parce que je me dis toujours que c'est dommage. Qu'il ou elle aurait encore pu vivre tant de choses. Cependant, je ne comprends pas que nous ne nous réjouissions jamais de la mort de quelqu'un. Aussi choquant que cela puisse paraître, finalement la mort est le signe du bon fonctionnement de notre société. Une personne qui meurt a réalisé le cycle de sa vie. Pourtant nous nous efforçons de regretter tout ce que cette personne n'a pas vu faire avant la mort.

Que serait le monde si tous les hommes depuis le début de l'humanité étaient encore en vie? Le Moyen-Age face à la Renaissance... Napoléon face à Ben Laden... L'immortalité serait un frein au progrès. Les points de vu des siècles précedant influenceraient encore et toujours notre idée des droits de l'homme. Certaines questions qui nous semblent résolues ne le seraient pas. Et les générations seraient inévitablement en conflit les unes avec les autres.

Repreduisons ce schéma à notre réalité. Les progrès technologiques et notre idée du sens moral évoluent en quelques décennies. Mais, par chance, la durée de vie moyenne a largement augmenté, du moins dans nos sociétés occidentales. Est-il possible que le point de vue d'une personne, socialisée dans les années 1950, s'adapte au mode de vie d'une génération née dans les années 90?

Il est clair que l'amélioration des niveaux de vie est un progrès. Mais paradoxalement, ce même progrès risque un jour de le freiner. Car l'esprit humain veut que nous ayons un certain respect pour nos aieux, que nous nous appuyions sur leur sagesse et leur histoire au moins temps qu'ils sont parmi nous. Comment continuer à avancer, à progresser en respectant le cours de la vie, sans risquer un  conflit inter-générationnel?

15 décembre 2011

le monde entier est un community manager

Il faut créer sa personnalité, imaginer ce qu'on pourrait être mais à l'échelle de l'humanité. L'évolution des mentalités accentue le fait que si nous ne sommes pas exceptionnels, nous ne sommes pas grand chose. Et finalement, notre personnalité finit par être notre gagne-pain, et il ne suffit plus de savoir faire quelque chose pour gagner sa vie, il est nécessaire de l'aimer et de le faire avec amour.

En réalité, l'évolution de nos comportements aboutit sur le fait qu'il est nécessaire d'être heureux pour être aimé et réussir. Sans une passion, un intérêt particulier pour un sujet, sans une différence par rapport aux autres, il devient presque impossible d'intéresser qui que se soit. Aucun savoir faire n'est rare, tout se transmet par les nouvelles technologies, si un patron cherche un employé, il trouvera son profil sur le net s'il existe. Et si vous lui ressemblez et que vous habitez plus proche du lieu de travail, vous n'avez malgré tout aucun intérêt. Car vous n'êtes pas l'être exceptionnel qu'il lui faut.

Faut-il s'adapter aux exigences singulières des besoins du marché du travail, en étant exceptionnel mais dans des domaines porteurs? Cela signifierait devenir "community manager' autrement dit gérant de réseaux sociaux, ou bien "journaliste du web", "juriste dans le domaine de la e-réputation"... ? Est-ce que ces métiers nous font réellement rêver? Est-ce qu'il est réellement envisageable que nous devenions tous des professionels des réseaux sociaux et de la discussion réactionnaire ?

Faut-il à l'inverse commencer par soi, par ses centres d'intérêt pour définir ce que l'on pourrait apporter de neuf à un monde professionel qui semble totalement bouché? Il paraît de plus en plus nécessaire, face aux peu d'opportunités d'emplois existantes, de créer de nouveaux métiers. Et le mieux serait qu'aucune personne sur la planète n'exerce le même métier qu'une autre.

Certes, la différence enrichit, mais je regrette de savoir que je n'aurai jamais le temps en une vie de découvrir tout ce que les gens pourront encore inventer.

6 décembre 2011

Les médias passent Marseille au crible

Mercredi, dans l’émission « c’est dans l’air », l’un des sujets abordés était « courses de Noël à la Kalachnikov ».

Où est le problème ? J’entends dire régulièrement que la violence augmente, que les jeunes sont de plus en plus souvent récidivistes et que les délits se banalisent. Selon moi, ce sont les faux débats, et la stigmatisation des minorités et des plus faibles qui se banalisent. Il est vrai que les délinquants n’ont plus la même classe qu’un Mesrine, mais peut-être n’ont-ils pas tout à fait les mêmes objectifs. Il serait temps de parler du problème et non des conséquences. Le Problème ? La conjoncture actuelle, économique autant que sociale. La phrase employée par les médias disait « des butins dérisoires ». Dans un climat de paranoïa ambiante, je comprends que les médias accomplissent leur mission d’information en exposant les récits des fusillades de ces dernières semaines : lundi dernier, un policier a été blessé de 3 balles de kalachnikov dans une cité de Marseille, dans la même journée, un deuxième braquage a eu lieu et un malfaiteur a été tué. Le Week-end dernier, c’est un bijoutier qui a été tué durant un braquage. Egalité entre tous.

Maintenant, il serait temps de se demander pourquoi ces fameux jeunes, deviennent sanguinaires lorsqu’ils cherchent à se nourrir. Pensons-nous que le fait de tuer un inconnu pour des surgelés soit valorisant pour des voyous ? Comment se fait-il que ceux qui n’ont pas les moyens de se nourrir considèrent que l’achat d’une Kalachnikov soit un investissement rentable ? La
manière qu’ont eu les médias d’aborder ce sujet de société a été insultante pour les jeunes, pour les démunis et pour l’opinion publique française qui n’a visiblement, aux yeux des médias, pas la capacité de comprendre un débat plus constructif que celui qui nous a été proposé.

2 novembre 2011

2012 : élections présidentielles et fin du monde

D'un côté, des politiques n'hésitent pas à s'appuyer sur le long terme pour nous expliquer les bienfaits des programmes pour une sortie de crise économique sans souci, sans restriction. Il aura fallu « toute une nuit » à la FrancAllemagne pour discuter de la somme qui sauverait un pays de la « super crise » de toute l’histoire de l’argent. Mais mon côté humaniste reprend le dessus et c’est tellement utopiste : combien de temps faudra-t-il pour investir intelligemment et développer les régions du monde qui crèvent toujours la dalle.

J’en profite d’ailleurs pour passer sur la campagne publicitaire des deux longs mois d’été contre la famine en Afrique. Non mais OH ! On le sait qu’il y a la faim dans le monde ! Est-ce que j’ai donné de l’argent ? En entendant aux informations que les dons envoyés étaient bien souvent détournés pour financer la corruption féroce qui, on le sait, existe en Afrique : en entendant que les denrées alimentaires étaient récupérées puis revendues à des prix exorbitants aux populations affamées et enrichissaient ceux qui gardent la main mise sur la pauvreté somalienne (pour ne citer qu’elle)… ? Non. Et je regrette de ne pouvoir rien faire. Mais rappelons que nous sommes en mesure d’organiser un partage des ressources et de développer nos pays et d’autres encore en misant sur l’innovation dans le domaine des énergies. Mais que les disparités profitent toujours à quelqu’un. On ne devient pas riche sans pauvres !

 

De l'autre, la fin du monde est tout simplement prévue pour l'année prochaine ! Bien qu'étant particulièrement terre-à-terre, je dois avouer que la nature qu'on me décrit depuis ma plus tendre enfance me pousse à douter de l'absolue stupidité d'un changement profond de l'environnement naturel... Ca y est : les Etats-Unis sont sous la neige deux mois trop tôt et les Thaïlandais mettent en place un commerce flottant. [Pendant que les stewards français prennent goût à la grève]. Le 29 octobre 2011, il faisait 15 °c à 22 heures à Strasbourg. Une température plutôt « estivale » non ?

Alors, je me demandais, comment grandit-on, et rêve-t-on, lorsqu'on ne voit qu’un drôle de futur ? Il m'arrive souvent de sentir un décalage entre l'adulte, et le jeune adulte. Depuis toute jeune, je n'ai jamais pu garantir que je trouverai un emploi. Je n'ai jamais été sûre de toujours manger à ma faim. D'après les récentes études, tout ce que nous mangeons contribue à augmenter nos chances de développer un cancer. A cela s'ajoute le fait que la pollution ambiante ne cesse d'augmenter. Nous risquons de devenir stériles. Nous n'avons pris que récemment conscience que chaque fois que nous consommons, nous contribuons au déséquilibre social sur la planète. Nous sommes victimes et assassins. Témoins et incultes.

1 Française sur 3 et 1 Français sur 2 auront un jour un cancer.

13 octobre 2011

J'aime... j'aime pas

Ces derniers temps, je dois avouer que j'ai trouver la publicité florissante. Pour cause de rentrée peut-être, ou d'après rentrée... en avance sur les fêtes ? Il y a toujours une bonne raison de lancer une campagne publicitaire. Ce qui me frappe c'est l'importance de ma réaction face à certaines publicités. Il y a trois sortes de publicités : celles que j'adore, celles que je déteste, et les inaperçues. Pour la dernière catégorie, je dois dire que leur création est une sacrée perte de temps. Ou alors je suis extrémement difficile en terme de message publicitaire. Mais il s'avère que les pubs qui m'ont marqué ces 3 dernières semaines ne sont qu'au nombre de 3.

Pour commencer, il y a les coups de coeur. Rapidemment : Air France, Levi's.

Levi's : http://www.youtube.com/watch?v=SqGIGWLP1OM

Mais pourquoi cette pub me fait autant d'effet. Je trouve assez effrayant de voir l'effet qu'elle me fait. Presque mal au creux du ventre, et tout ça parce que la voix off m'explique que les dieux veulent se délecter de moi. Les images d'insurgés, de révolutionnaires, de marginaux qui nous feraient croire qu'on est exceptionnel de porter un Levi's. Et pourtant ça marche, ou du moins sur moi. Comment faire croire à des milliers de clients potentiels qu'ils seront tous, à leur manière, exceptionnels s'ils achètent tous le même jean?

pub-levis

http://blogs.lesinrocks.com/cestvousquiledites/2011/09/07/article-participatif-sur-les-emeutes-et-la-publicite-we-need-you/ ce lien permet ne comprendre que depuis plusieurs années, les marques ont saisi le lien incroyable que l'on peut établir entre les revendications des peuples, et l'affection pour une marque des consommateurs.

 A l'inverse, je pense qu'on peut trouver des gens qui trouvent cette pub surjouée, exagérée. Et il faut bien admettre que le message de la marque "go forth" n'a rien d'exceptionnel, en comparaison aux images choisies pour l'exprimer. Proche du "impossible is nothing" ou du "just do it"...

Air France : http://www.youtube.com/watch?v=xC0gsBPBICE

J'ai compris l'intérêt de cette pub l'autre jour, chez une amie. Dos à la télé, en pleine discussion, je l'arrête et dis : cette pub est magnifique, c'est Air France. Les deux premières secondes du musique que je ne connaissais même pas auparavant m'évoque maintenant immédiatement Air France et le ciel "le plus bel endroit de la terre". La force de cette pub, c'est l'attente, la lenteur, le vide, le silence presque aussi. Faire une pub de rien ?! Et ça marche.

Le contre-exemple parfait a montré serait, à mes yeux, la pub Schweppes : http://www.youtube.com/watch?v=3Tc7ZB4ywUI

schweppes-revele-lidentite-nouvelle-egerie-20-L-4I2gQ7-175x130Alors là, c'est trop. Trop de tout. En fait, depuis cette pub, je suis presque dégoûtée à l'idée de boire du Schweppes. On passe de l'élégance de Nicole Kidman, à la vulgarité de Uma Therman. Et pourtant, je ne suis pas aussi réticente à la personne en elle-même. Mais je ne comprends pas : pourquoi vouloir nous faire associer le Schweppes au sexe? Une simple ressemblence phonétique et on se retrouve avec une boisson au vertu presque aphrodisiaque. Le jeunot plein de sueur manque en plus de cette sensualité qui aurait pu rendre la pub intéressante (tout en restant humouristique!). Des couleurs agressives, une starlette vulgaire, une attaché de presse ecervelée et un journaliste au bord de l'orgasme sans raison apparente.            A mes yeux, un flop !

http://www.paperblog.fr/2151175/pub-schweppes-ballons-d-eau-en-slow-motion/ ce lien résume les dernières publicités réalisées pour la marque Schweppes. Et me conforte dans mon impression que celle-ci n'est vraiment pas la meilleure.

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  • J'observe et je constate les actualités depuis toujours. Mon opinion est bien peu de chose. Mais elle aura plus de valeur sur la place publique que coincer dans ma tête. Ce blog sera la porte de sortie de ma vision sur le monde et ses nouveautés...
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